Dimanche 18 septembre, ce fut un grand jour car dernier Trail du Challenge handitrail des Alpes-Maritimes. Réveil aux aurores, belle route de montagne pour franchir le col de Castillon et redescendre en pente douce jusqu’au village de Sospel. 10 dégrés en sortant de la voiture mais grand ciel bleu!
Nous savions que nous ne serions pas nombreux et que ce trail était annoncé comme difficile. Mais c’est pas grave, Olivier était là, mal réveillé comme toujours, mais ravi de la balade en perspective. 4 filles et 3 garçons, ça n’allait pas être simple. On accueille tout le monde, retrait des dossards, montage de la joelette, gonflage des pneus, vérification des sacs, casque sur Olivier, dernier bisou à Sylvia et Timéo et hop! 10h10 départ.
Nous traversons le village, portes voutées, pavés au sol, vieux pont qui enjambe la Bévéra, virage à droite et début des hostilités. Des escaliers, une petite côte puis nous nous envoyons sur quelques kilomètres de faux plat vallonné. Jusque-là ça va, les filles mènent la danse et les garçons se réservent pour la suite.
Attaque de la première difficulté, une longue côte de 2km environ, les garçons poussent, tirent, portent, les féminines ne peuvent pas faire grand-chose, le single est très étroit, bordé d’arbres et de pierres. Enfin ça s’élargit, on peut mettre les sangles et se relayer devant.
On débouche sur un plateau et là, grosse erreur. Manque de lucidité, emballés par le single tout plat qui nous tend les bras, on s’engouffre à gauche avec les autres coureurs alors que nous devions prendre à droite afin d’éviter un mur. En quand je dis mur, je mesure mes mots, imaginez un single à 20 % de pente couvert de pierres instables et glissants, de racines, qui tourne tous les 3 mètres en épingle à cheveux et vertical…un enfer. Impossible de rebrousser chemin, il faut y aller. Nous avons passé un sale moment!! La joelette tourne difficilement, mais heureusement les coureurs sont avec nous et le soutien moral est utile.
Nous finissons par déboucher sur un autre plateau, où nous nous égarons grâce aux chasseurs qui avaient enlevés les rubalises et attaquons une longue descente, parfois technique dans des pierriers mais rien à côté de ce que nous venons de passer. Les 4 derniers kilomètres nous pouvons lâcher les watts et nous éclater dans la descente, au grand bonheur d’Olive qui a failli mettre le genou par terre à chaque virage en épingle.
Nous terminons nos presque 14km et 600m de D+ en 2h30, sous les ovations de tous les coureurs à l’arrivée.
Bilan de la course, Olivier a adoré le parcours et surtout savouré les supers pâtes au pistou de l’arrivée.
La saison handitrail 2016 s’achève, mais pas nos projets!!!