Plutôt qu’un long discours, un compte rendu vidéo de ce beau moment de partage …
Archives de l'auteur : Cyrille Therville
Nous revoilà partis pour une nouvelle aventure. La première de l’année pour la Team et quelle première, la Vallaurienne.
Nous partons habituellement en équipe de 5 ou 6 coureurs valides pour une course de cette distance. Mais là, notre cher Président Jérôme a eu la bonne idée de partir quelques jours plus tôt avec Denis Brondino membre de l’ASOA Antibes, nos amis, faire une petite reco du parcours. Il faudra donc une grosse équipe car même si elle ne fait « que » 12 bornes, on a déjà fait plus long, la particularité de cette course, en dehors de se dérouler sur la plus belle commune de la côte d’Azur Vallauris – Golfe Juan, mince là je m’égare, je suis un brin chauvin, la particularité de cette course est donc de ne faire que monter et descendre. Ca ne va pas être simple pour nous !
C’est décidé, c’est notre ami et mascotte Olivier qui sera dans la Joelette et l’équipe sera composée que de pointures, les meilleurs, Shirley, Catherine, Jérôme, Faudil, Alex, Denis, Eric, et moi-même (Chicco), bref que du lourd.
Invité comme d’habitude par notre ami Jean Lou Pece, l’organisateur, nous nous retrouvons donc dimanche matin. Tous présent à l’appel Espace Grandjean, les bénévoles sont là tous déguisés, beaucoup de coureurs le sont aussi, le soleil est au rendez-vous et tout le monde a le sourire. On monte le matériel, Olivier est aux anges. 09h55, nous sommes sur la ligne de départ et nous partons sous les applaudissements de tous, 3-2-1 Top ça y est, c’est parti.
Rapide petit tour en ville derrière une moto de la police, puis grosse descente idéale pour se chauffer et se mettre en jambes. 
Ensuite c’est la grosse montée par la vieille route de Vallauris, puis ça redescend, ça remonte, ça redescend, ça remonte, c’est interminable mais c’est super. Olivier est égal à lui-même toujours heureux. La Team répond présent, ça force mais ça avance, les relais sont impeccables. On croise des plombiers, des pirates, une bouteille de pastis, une panthère rose à bout de souffle , l’armée rouge de l’ASOA avec plus de 40 soldats présents sur la course, bref c’est top. De plus le panorama est magique. Un dernier petit tour en ville pour se faire applaudir par les Vallauriennes et les Vallauriens, c’est la fin et on voit la ligne d’arrivée. 1h17 au chrono, ce n’est pas le plus important mais c’est très bien sous les applaudissements des coureurs et bénévoles présents.
Vient ensuite la remise des prix, un cadeau s
pécial pour Olivier ainsi qu’une coupe qu’il nous remet et voilà une belle journée.
Fier de faire partie de cette équipe et fier d’être Vallaurien
Vive le sport, vive Trail Pour Tous et Vive Vallauris Golfe-Juan
Nous y voilà: le jour du marathon Nice-Cannes. On se retrouve tous sur un parking proche du départ. Nous montons les joelettes rapidement dans la pénombre du matin. Les 2 équipes de Trail pour Tous au complet nous allons au départ dans les SAS; Il fait froid on se réchauffe comme on peut, les jambes picotent. On a hâte de se lancer dans cette folie. 8h le départ est donné on se cale dans un rythme pas trop rapide. Première bosse, un coureur autrichien nous encourage et donne un petit coup de main . St Laurent du Var 9h les spectateurs nous applaudissent et nous encouragent. Olivier est content d’une telle ambiance. Cagnes sur mer et Villeneuve grosse ambiance beaucoup de musique aussi.
On se rapproche d’Antibes et du semi où Karine et Ghislain nous attendent pour nous aider. Cela commence à être dur mais Olivier nous encourage . Les remparts et le Cap d’Antibes: nous savons que cela est le plus difficile mais on continue à discuter et à rigoler.
Ça passe mieux. Sortie du cap, tous les kilomètre font mal mais on ne s’arrête pas, à chaque ravito on prend le temps de bien boire et manger. Nous arrivons au 40ième kilomètre. On sait que plus rien ne nous arrêtera.
Arrivés sur la Croisette l’ambiance et formidable, on est applaudi, encouragé, félicité. Olivier a les bras en l’air on voit le chrono et on se dit allez!! On finit en moins de 5h!! Alors on sprint, on donne nos dernières forces cela est magique de l’avoir fait. Bravo l’équipe.
Troisième weekend de course d’affilé pour l’Association mais cette fois-ci nous avons renoué avec le bitume après une longue série de Trail. Trois joelettes au départ ce matin à la pinède de Juan les Pins avec Lys et Olivier sur le 10km et Sabine sur le semi. Nous avons accueilli des nouveaux coureurs et particulièrement des coureuses et il semblerait que l’Association se féminise de plus en plus.
Que dire de Courir pour une Fleur ? Un cadre exceptionnel avec des paysages somptueux: Juan, le Cap d’Antibes, les eaux turquoises de la Salice, les remparts de la ville d’Antibes avec La chaine du Mercantour en fond, la Garoupe à grimper. C’est aussi une course exigeante, avec les faux plats et des côtes à appréhender 2 fois quand on est sur le semi. C’est aussi un accueil et une organisation infaillible, grâce à l’expérience et le professionnalisme du Service des Sports de la ville d’Antibes et de Madame Laurence Georgeault que nous remercions chaleureusement.
Le soleil et la chaleur étaient au rendez-vous, et le plaisir de partager toujours aussi fort. Les organismes ont été mis à rude épreuve mais ça en valait la peine, rien que pour la joie de Lys, Olivier et Sabine. Un grand merci aux organisateurs, à nos coureurs toujours présents.
La semaine dernière, nous avons été invités par l’organisateur du Trail de Tourettes sur Loup à participer à son épreuve, organisée de main de maître dans ce magnifique village. Tourettes sur Loup est accroché à flanc de montagne, entre Vence et Pont du Loup. Épreuve de 15 km et 700m de D+, ça ne nous faisait pas trembler ce matin au départ.
Avec nos deux joelettes, Olivier et p’tit Louis à bord et nos 10 coureurs, nous avons pris le départ en 1er, sous une ovation des autres coureurs. Stratégiquement, nous avons placé les coureurs plus expérimentés (Steph la pile, Christine, Shirley Jérôme et Alex) sur la joelette d’Oliver qui est un adulte donc plus lourd, et Chicco a pris les commandes de la joelette de Louis, poids plume avec les autres coureurs (Catherine, Frédérique, Baptiste, Ghislain).
Après un départ souple en faux plat montant et sous-bois vallonnés, nous avons vite compris que ça allait être compliqué, très compliqué et que nous étions juste en effectif. En effet, 6 kils de montée, difficile, laborieuse, avec beaucoup de single. Un garçon devant,un autre derrière, les filles aux avant postes où sur les côtés, ou encore accrochées aux hanches du coureur de derrière afin de faire un transfert de poids et augmenter la puissance.
A mis parcours, passablement épuisés, nous arrivons sur les crêtes, et là, grand moment de bonheur pour Olivier et Louis de découvrir un panorama à couper le souffle.
Nous nous requinquons un peu, dernier raidar et nous basculons après une longue ligne de crête vertigineuse sur la descente, tout aussi technique et rude que la montée, rendue glissant par la pluie nocturne de la veille.
Les coureurs nous encouragent, nous aident, nous avançons prudemment, nos passagers sont aux anges.
Dernière difficulté après avoir contourné le village et passé dessous de devoir franchir un dernier sentier fait de marches interminables et nous déboulons enfin sur la place de la Libération, la bien nommée au cœur du village de Tourettes. L’accueil fait chaud au cœur et monter les larmes aux yeux. Quelle énergie! Quel respect! C’est admirable.
Nous bouclons ce Trail en 3h19 et 3h37 ce qui pour les traileurs qui nous liront, atteste de la difficulté du parcours.
Un grand bravo à Olivier et Louis qui ont encaissés le parcours tout en étant bien secoués!
Merci à l’organisation pour l’invitation et les récompenses. La standing ovation de la remise des récompenses a vraiment mis le frisson!
Il faut se reposer maintenant car dimanche prochain nous courrons pour une fleur !
Dimanche 18 septembre, ce fut un grand jour car dernier Trail du Challenge handitrail des Alpes-Maritimes. Réveil aux aurores, belle route de montagne pour franchir le col de Castillon et redescendre en pente douce jusqu’au village de Sospel. 10 dégrés en sortant de la voiture mais grand ciel bleu!
Nous savions que nous ne serions pas nombreux et que ce trail était annoncé comme difficile. Mais c’est pas grave, Olivier était là, mal réveillé comme toujours, mais ravi de la balade en perspective. 4 filles et 3 garçons, ça n’allait pas être simple. On accueille tout le monde, retrait des dossards, montage de la joelette, gonflage des pneus, vérification des sacs, casque sur Olivier, dernier bisou à Sylvia et Timéo et hop! 10h10 départ.
Nous traversons 
le village, portes voutées, pavés au sol, vieux pont qui enjambe la Bévéra, virage à droite et début des hostilités. Des escaliers, une petite côte puis nous nous envoyons sur quelques kilomètres de faux plat vallonné. Jusque-là ça va, les filles mènent la danse et les garçons se réservent pour la suite.
Attaque de la première difficulté, une longue côte de 2km environ, les garçons poussent, tirent, portent, les féminines ne peuvent pas faire grand-chose, le single est très étroit, bordé d’arbres et de pierres. Enfin ça s’élargit, on peut mettre les sangles et se relayer devant.
On débouche sur un plateau et là, grosse erreur. Manque de lucidité, emballés par le single tout plat qui nous tend les bras, on s’engouffre à gauche avec les autres coureurs alors que nous devions prendre à droite afin d’éviter un mur. En quand je dis mur, je mesure mes mots, imaginez un single à 20 % de pente couvert de pierres instables et glissants, de racines, qui tourne tous les 3 mètres en épingle à cheveux et vertical…un enfer. Impossible de rebrousser chemin, il faut y aller. Nous avons passé un sale moment!! La joelette tourne difficilement, mais heureusement les coureurs sont avec nous et le soutien moral est utile.
Nous finissons par déboucher sur un autre plateau, où nous nous égarons grâce aux chasseurs qui avaient enlevés les rubalises et attaquons une longue descente, parfois technique dans des pierriers mais rien à côté de ce 
que nous venons de passer. Les 4 derniers kilomètres nous pouvons lâcher les watts et nous éclater dans la descente, au grand bonheur d’Olive qui a failli mettre le genou par terre à chaque virage en épingle.
Nous terminons nos presque 14km et 600m de D+ en 2h30, sous les ovations de tous les coureurs à l’arrivée.
Bilan de la course, Olivier a adoré le parcours et surtout savouré les supers pâtes au pistou de l’arrivée.
La saison handitrail 2016 s’achève, mais pas nos projets!!!
